Sous le Haut parrainage de monsieur Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères et du Développement International, et avec le leadership de monsieur Francois Loncle, Député et ancien ministre, se tiendront en France les 12 et 13 juin prochains, d’importantes assises Afrique/France dénommées Entreprendre avec l’Afrique du XXIème siècle. 

 J’ai eu l’honneur d’y être conviée comme conférencière, et ce, au sein de deux différents panels à la résonance de « service d’utilité publique » pour moi: « Les acteurs du financement » et « Entreprendre avec la jeunesse ». J’y développerai précisément le thème: LES DÉFIS DE L’INCLUSION FINANCIÈRE COMME MOTEUR DE L’ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE.
Je serai aux côtés d’éminentes personnalités africaines et européennes évoluant dans les sphères de la finance, de l’économie, du secteur privé, des grandes universités, de la diplomatie internationale, des gouvernements et de la jeunesse, à la deuxième table ronde intitulée, « Les conditions et les acteurs du décollage: créer la dynamique d’un nouvel espace commun à valeurs partagées. »
 
S’il est vrai que l’Afrique, terre d’espoir, continent en pleine croissance, connaît un léger ralentissement du rythme de sa croissance ces derniers mois – comparativement aux prévisions – du fait de certains chocs engendrant l’aggravation des déficits publics dans nombre de pays, les économies africaines pourraient en 2015 tutoyer un taux de croissance de 4,6% grâce à l’investissement privé – avec l’amélioration du climat des affaires – et à la consommation, selon le Rapport de l’ONU relatif à la situation et les perspectives de l’économie mondiale pour 2015. Le même rapport indique un taux de croissance du Produit Mondial Brut (PMB) de 3,1% en 2015. Ce qui signifie en langage ordinaire que cette année encore l’Afrique « grandira » plus vite que le monde. L’année dernière déjà pendant que le PIB de l’Afrique s’était accéléré à 3,5%, le PMB quant à lui n’a guère dépassé 2,6%.
Ces perspectives, mieux, une telle réalité, impose d’office la nécessité de définition de nouveaux paradigmes dans les relations économiques de l’Afrique avec le reste du monde en général et la France en particulier. Pour ainsi dire, cette problématique se pose d’acuité. Lorsqu’on a fait l’option du capitalisme, il n’y a plus d’amis mais des pôles d’intérêts qui se déplacent tels sur un damier.
La responsabilité des leaders est alors engagée en terme de vision, d’orientations stratégiques appropriées et surtout la promotion de mécanismes endogènes courageux, telle l’économie inclusive, susceptible d’être accompagnés par des investisseurs locaux et étrangers au besoin. Dès lors, bien circonscrire le cadre du financement des moteurs de l’économie africaine devient plus qu’un défi, mais une exigence autant pour nos pays que pour leurs partenaires, dont la France tient le premier rang au registre commercial pour plusieurs de ses anciennes colonies.
Continent à la jeunesse proéminente, entreprendre avec cette dernière est gage de stabilité en ce  qu’elle est un acteur de choix pour l’accélération des progrès, source d’amélioration substantielle de l’indice de développement humain, l’un des indicateurs de performances des pays à privilégier à mon sens.
Je vous remercie par avance de vos points de vue, dans notre présent espace de partage. Ils me sont bien souvent très enrichissants.
Si vous êtes en Europe et souhaitez participer à ces rencontres, vous pouvez vous enregistrer à l’adressewww.entreprendreaveclafrique.com

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