Mon cabinet d’Etudes et de Lobbying International Key Consulting a lancé jeudi dernier une conférence consacrée à la problématique de l’efficacité de l’aide au développement.
Cette conférence inaugurale a rassemblé divers acteurs de l’aide au développement autour de ses défis et exigences. Qu’ils soient membres de l’actuel ou d’anciens gouvernements de la République du Bénin, fonctionnaires d’organismes internationaux ou représentants de pays et organisations donateurs, experts, cabinets partenaires, journalistes-communicants, universitaires, députés à l’Assemblée Nationale ou maires, les responsables de structures étatiques opérationnelles et autres, tous ont répondu à l’invitation de International Key Consulting pour mener ensemble cette réflexion qui, à nos yeux parait très préoccupante.

D’autant que nos Etats bénéficiaires de l’aide, pour l’heure n’ont pu encore développer des sources alternatives de financement de leur économie. Il nous revient alors, de sensibiliser les acteurs concernés à plus de responsabilité, au respect des exigences requises face aux défis de leur développement à clarifier et prioriser.

De la communication présentée par le ministre Komi KOUTCHE, Ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication axée sur les contraintes et contingences qui éprouvent l’efficacité de l’aide au développement à celle que j’ai moi-même faite et qui s’intitule « défis et exigences de l’aide au développement » en passant par les clarifications de Monsieur Fall, l’économiste du PNUD au Benin, suffisamment enrichies par les brillantes et parfois passionnées contributions des experts, universitaires, Madame Diéné Kéita, Représentante Résidente du FNUAP et Coordinatrice du Système des Nations Unies au Benin, et autres participants présents, il ressort l’impérieuse nécessité pour les acteurs de l’aide au développement de respecter les principes convenus de commun accord depuis 2005 à Paris (cf. Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide) et réitérés à Accra en 2008 et à Busan en 2011.

Il s’agit surtout des principes d’appropriation, d’alignement, de responsabilité mutuelle, de gestion axée sur les résultats et d’harmonisation dont le respect par l’ensemble des acteurs, les donateurs et les bénéficiaires notamment, garantirait à l’aide au développement plus d’efficacité par ces temps d’ailleurs de rareté de ressources. La question du déliement de l’aide est aussi cruciale si l’on veut que l’objectif proclamé de soutien à l’économie des pays en développement, soit effectif.

Le cabinet d’Etudes et de Lobbying, International Key Consulting compte jouer sa partition et s’engage à mobiliser autour de lui l’ensemble des catégories d’acteurs pour encore plus d’efficacité de l’aide au développement aussi bien pour l’atteinte des objectifs des donateurs que pour la réalisation des besoins pressants de développement structurel de nos Etats bénéficiaires, et ce, dans toute la zone UEMOA.
Au terme des réflexions, un groupe de travail a été mis en place en vue d’instaurer une dynamique de concertations fructueuses entre les acteurs concernés et assurer le plaidoyer nécessaire.