« What does it take to become a successful female leader?”
C’est le thème, que les Missions Américaines du Bénin et du Togo, m’ont fait l’honneur de me confier à développer le 4 août prochain dans le cadre du « Binational Economic Independence Course for Women (BEICW) / LOME 2-8 Août 2015. »
Ce programme, de type incubateur, a sélectionné 100 jeunes femmes et filles entrepreneuses du Bénin et du Togo, « avec pour objectif principal de permettre, par l’enseignement de techniques et approches nouvelles, de booster leurs activités en vue d’accroitre leurs revenus de façon substantielle, afin de contribuer efficacement à l’épanouissement de la femme ainsi qu’au développement économique des deux pays. »

J’ai le souvenir d’un programme similaire, dénommé « Women as political and economic leaders », pour lequel j’avais eu le privilège d’être retenue en 2006 pour le compte du Bénin. Nous avions parcouru les Etats-Unis d’Amérique à la rencontre de femmes leaders en tous genres et d’initiatives entrepreneuriales, sociales et politiques singulières. J’avoue qu’on ne sort pas de telles aventures inspirantes sans agir. La suite me concernant, vous la connaissez. C’est d’ailleurs de retour au pays que j’ai, entre autres projets, créé l’une de mes entreprises et initié le programme, « Mentorat pour la promotion de l’entreprenariat et le leadership chez les jeunes et les femmes », ayant outillé de nombreux jeunes dont je suis aujourd’hui fière…

Il faut reconnaître que ces programmes américains en faveur de la promotion du leadership savent inoculer l’heureux virus de l’ENGAGEMENT et de l’ACTION. Les bénéficiaires sont désignés « ALUMNI ». En vous citant quelques noms d’illustres Alumni béninois, vous saisirez davantage le sens de mon propos: le Président Nicéphore Soglo, La ministre Marie-Elise Gbèdo, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin Jean Baptiste Satchivi, l’Honorable Joseph Djogbenou…

Je voudrais donc d’une part témoigner ici de la grande pertinence de telles initiatives, en l’occurrence féliciter les missions américaines et en souhaiter le développement à plus grande échelle, vu leur impact indéniable. D’autre part, je veux interroger les jeunes femmes en général qui me lisent sur ce profil relativement à ce qu’elles attendraient précisément comme « outcome » d’un tel thème, en terme de conseils pratiques, outils…mais encore? Car une bonne circonscription des attentes de la cible constitue le meilleur gage de succès à l’occasion de tels moments de partage, assurément palpitants.

Pour celles qui n’auront pas l’opportunité de participer à ces échanges, mais désirent bénéficier de ma communication, manifestez votre intérêt en me saisissant in box et en m’indiquant l’adresse e-mail à laquelle vous pourrez la recevoir, puisque vous êtes par ailleurs nombreuses à m’aborder sur cette même thématique.
A mon tour donc de vous lire, prioritairement mes chères amies, mais également nos aimables amis peuvent valablement contribuer…

A vos claviers