Parmi les urgences qui permettront à l’Afrique de retrouver son chemin, il faut retoucher à la mécanique humaine. Ajuster le capital humain. Ayons la magnanimité de reconnaitre qu’il y a tant de clichés qui maintiennent la grande partie de la jeunesse sous l’emprise de rêveries se transformant très rapidement en cauchemars à l’épreuve des faits. Un curage de mentalité s’impose. Il n’est pas de la même intensité chez l’homme et chez la femme.
En ce qui concerne la femme, il y a nécessité d’une restauration comme ce fut le cas au XIIe siècle. L’école doit s’assigner des objectifs bien meilleurs à ceux d’aujourd’hui. Nous devons recourir à une morale du développement et du progrès qui au moyen de l’histoire des gloires africaines soigne notre regard sur nous-mêmes