#RMBookTour : Mon immersion dans l’inspirant camp incubateur d’innovation CERCO
Mon périple à la rencontre d’initiatives porteuses en matière d’incubateurs d’entreprises formant des jeunes africains à l’entreprenariat que je promeus pour la création d’emplois à grande échelle m’a conduite auprès de 2IIAE à Azaguié, puis à Cerco situé dans le Grand Bassam.
Créer, transformer, diffuser, partager ; telles sont les missions de l’institut international CERCO installé dans le Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) en Côte d’Ivoire dans la commune de Grand Bassam.
Un pôle d’innovation au service du développement socioéconomique et culturel. Cette université, qui comme je le prône est un lieu d’acquisition de compétences et non pas seulement de savoir, se positionne depuis bientôt deux décennies comme un centre d’excellence ouvert sur le monde. Elle forme, place, et valorise des talents capables de changer/ transformer le continent de manière active et innovante. Mon rêve pour l’Afrique!
CERCO a lancé un espace de co-création et d’innovation mettant en contact de jeunes africains dotés de talents et de capacités éprouvés qui œuvrent à donner vie à des réponses innovantes aux besoins/problèmes du quotidien de nos populations. Elle accueille étudiants, artistes designers et entrepreneurs de l’agro business. CERCO se veut un incubateur 3.0 pour une Afrique 3.0.
Accueillie par le PDG de l’institution, Alain Capo-Chichi, J’ai pris plaisir à visiter les salles d’assemblage de robotique et d’objets connectés, des applications se servant d’intelligence artificielle et la blockchain. Dans la pratique, à l’issue des cours d’initiation au prototypage qui dotent les étudiants des aptitudes d’encodage aux besoins du marché et des entreprises, ils deviennent capables de conception de logiciels, d’applications, de sites Web, tant pour l’innovation dans les domaines comme l’agriculture, le commerce, l’art mais aussi des produits et services d’inclusion sociale et financière à ma grande satisfaction.
Ce qui m’a surtout plu, dans cet incubateur digital et industriel d’une capacité de production de 4000 unités par jour pour l’usine d’assemblage, est la possibilité qu’il offre aux jeunes de tous les horizons académiques de s’orienter vers des métiers du numérique. J’y ai notamment rencontré certains participants au programme qui avaient au préalable suivi une formation en droit à l’université avant de rejoindre ce camp. C’est dire qu’il est possible de réinventer son avenir à tout moment.
À l’occasion de la visite du camp de Cerco, j’ai procédé à la présentation puis à la dédicace de mon nouvel ouvrage « Soigner les certitudes ». Je me suis entretenue avec les étudiants du centre de Grand Bassam en duplex et par visio conférence avec ceux des autres universités du groupe à Abidjan, Cotonou et Paris.
Je me suis appuyée sur le caractère particulier et innovant de l’offre de formation du centre, et ai orienté ma conférence sur la culture de l’excellence et la nécessité de l’effort permanent, l’amélioration continue. J’ai évoqué les opportunités qu’offrent les big data (méga données) et la forte marge de progression de la digitalisation en Afrique. J’ai exhorté les apprenants à donc être attentifs aux besoins de leur milieu.
 » (…) En vérité, la digitalisation est pour la finance et l’économie en général comme un catalyseur….
La banque mobile s’installe en Afrique de l’Ouest aussi, mais pour le moment dans une faible proportion. Cela représente donc une importante opportunité de transformation structurelle pour nos économies de la sous-région. Les banques et autres institutions financières constituent l’un des meilleurs leviers de développement grâce à leur capacité de mobilisation des flux privés domestiques et d’allocation de ces flux pour financer le développement et la stabilité macro-économique des économies (…).  » Reckya Madougou in « Soigner les certitudes », Éditions Jean Jacques Willaume, chapitre 2, La ligue des victorieuses.
J’ai particulièrement encouragé les étudiantes à nourrir leurs rêves et se procurer à tout moment des outils comportementaux garantissant la progression sociale et professionnelle.
La rencontre a connu un point culminant marqué par la dotation d’ouvrages et une séance de dédicace spéciale aux étudiantes ayant pris part activement aux débats. Je me réjouis d’ailleurs de ce que Cerco compte plus de 40% de femmes dans ses programmes. J’ai pu noter leur passion pour leurs métiers (analyste programmeuse, data scientist, spécialiste d’Intelligence artificielle, web designer etc).
Le PDG de CERCO a solennellement procédé à la mise en place d’un groupe de technophiles sur le projet de numérisation audio de l’ouvrage « Soigner les certitudes » pour le rendre plus accessible au plus grand nombre. Ainsi, le livre sera bientôt disponible en audio et exploitable en robot-chat par le biais de l’intelligence artificielle.
Il faut noter que CERCO est l’unique centre en Afrique de l’Ouest, et l’un des seules unités d’assemblage d’objets électroniques de cette envergure dans la sous-région. Elle possède ainsi des équipements de transformation pour l’agriculture, un laboratoire de fabrication avec des commandes numériques et peut produire jusqu’à 4000 unités par jour (ordinateurs, smartphones, cameras de surveillance, etc.)
Soigner Les Certitudes est en vente sur www.tracetavie.com
Et à la…
Librairie Sonaec (Cotonou)
Librairie Bon Pasteur (Lomé)
FNAC – Catégorie essai économico politique (Paris)
Reckya Madougou