Invitée Spéciale du Gouvernement congolais pour le FOTEEC (Forum et Trophées des Entreprises Congolaises), les 17-18-19 novembre, j’ai eu le plaisir renouvelé de débattre de la problématique du financement des PME en Afrique, assorti de propositions concrètes de mécanismes adaptés aux caractéristiques des économies des pays de l’Afrique au sud du Sahara. Ceci, en présence des membres du gouvernement, des représentants d’organismes internationaux, des responsables de banques et diverses institutions financières, du secteur privé et du Président de la Chambre de Commerce, d’Agriculture, d’Industrie et des Arts et Métiers du Congo.

Ce public de décideurs à divers niveaux constituait une belle opportunité pour mon inlassable plaidoyer en faveur de l’inclusion financière, qui du reste, représente l’une des stratégies clé de promotion d’un secteur privé prospère, lorsqu’on sait que l’écrasante majorité des entreprises en Afrique au Sud du Sahara ne sont même pas encore des PME (Petites et Moyennes Entreprises) mais plutôt des TPE (Très Petites Entreprises), et PME en devenir si elles sont accompagnées par des mesures appropriées. Ce dessein suppose inévitablement des mécanismes de financement adaptés à leur typologie.

Le panel relatif au financement des PME au sein duquel je fus conférencière, précisément sur le thème « L’inclusion financière pour booster l’entreprenariat des jeunes et des femmes » fut présidé par le Premier Ministre du Bénin, monsieur Lionel Zinsou dont les mots introductifs ont bien permis de comprendre que l’Afrique a besoin aujourd’hui d’instruments endogènes pour organiser le financement de son économie.

Le privilège m’a été également conféré de modérer le panel relatif au rôle des femmes d’influence en faveur d’un secteur privé dynamique. A cet effet j’ai eu le plaisir de contribuer à un partage d’expériences entre diverses femmes leaders rivalisant d’ingéniosité pour la promotion de l’entreprenariat féminin. J’ai surtout en mémoire la recette de l’une de mes copanelistes, madame Fatima Beyina Moussa, Directrice Générale de la compagnie aérienne ECAIR, en ce qu’elle paraît simple mais efficace, à savoir, sans cesse inspirer les autres femmes à travers ses résultats, en démontrant que sa condition féminine n’est pas un handicap pour son rayonnement dans un secteur éminemment dominé par les hommes.
Enfin l’insigne honneur d’un « Prix spécial de la promotion de l’inclusion financière en Afrique » m’a été accordé. C’est avec gratitude que je l’ai retiré des mains du ministre congolais de la planification, tout en méditant la détermination de poursuivre ma palpitante croisade en faveur de l’économie inclusive en Afrique et au-delà.