Je passe par ce canal pour demander au forum « Jeunes démocrates prompts » et à Mr Aziz Imorou ayant signé et posté un article diffamatoire sur moi ce 24 mars 2014, de laver leur honneur et crédibilité en m’ouvrant l’accès à ce forum pour apporter mon démenti et en apportant la preuve de leurs allégations mensongères et grotesques.

Mais avant tout je tiens à remercier toutes les personnes éclairées, éprises de bon sens et de justice qui sont intervenues pour démonter les incongruités d’un tel article et demander des preuves de ces calomnies dénudées de tout fondement.

Voici le titre de leur dernière trouvaille: « Reckya Madougou citée dans l’achat d’un appartement à Paris. »

1- Si JDP est vraiment un espace de « démocrates » alors qu’on m’y ouvre l’accès pour ma part de vérité. C’est la 3e fois que j’y fais l’objet d’informations montées de toutes pièces. La fois précédente ils m’ont présenté des excuses et j’ai pardonné mais cette fois-ci je ne laisserai pas passer. J’userai de mes droits car c’est trop facile de se cacher derrière Internet pour dénigrer qui plus est sur la base de mensonges.

2- Mr Aziz Imorou qui se dit journaliste indépendant doit bien savoir la règle sacro sainte de la déontologie de son métier: vérifier toute information avant publication à moins qu’il ne soit détenteur d’une usine à fabriquer des informations sorties de son imagination, allez-y savoir à quelles fins. Mieux il ment en écrivant qu’ils ont tenté de me joindre sans succès… Pathétique, sachant qu’à tout le moins je suis présente sur la toile et qu’un simple mail sur Facebook aurait fait foi de cette tentative de me joindre supposément infructueuse.

3- Que l’auteur de l’article nous dise où et dans quel organe ou par quelle institution mon nom a été « cité dans l’achat d’un appartement à Paris ». Car à ce jour je n’ai jamais eu ni acquis le moindre appartement, ni le moindre bien immobilier à Paris et nulle part ailleurs, à part ma maison où je vis au Bénin. Bien qu’avec mes fonctions internationales et activités actuelles, ainsi que l’héritage que m’a laissé mon feu père je peux me permettre de souscrire un Crédit bancaire complémentaire pour me procurer un tel bien, je n’en ai pas aujourd’hui l’ambition.

4- Ma modeste personne n’a jamais été auteure de quelque malversation pendant tout mon passage au gouvernement. Bien au contraire pendant mon séjour à la tête du ministère de la microfinance, j’ai mis un point d’honneur à faire certifier les comptes du FNM chaque année et à me faire auditer régulièrement à ma propre demande. Mieux, mon équipe et moi avions reçu des félicitations écrites de nombreuses institutions internationales qui d’ailleurs aujourd’hui me font l’honneur de m’accorder des contrats d’Experte Internationale dans plusieurs pays pour lesquels je travaille actuellement. Je ne crois pas que de telles conditions puisses être faites à un auteur de prévarications.

5- L’article est truffé de contre vérités, de non sens, aussi bien sur ma vie publique, professionnelle que privée que je me réserve la latitude de démontrer devant les institutions compétentes. Mais déjà, parallélisme des formes oblige, que Mr Aziz Imorou, journaliste indépendant de son Etat, et le canal de JDP qui autorise ces forfaitures apportent la preuve de leurs allégations. Une toute petite preuve même édifierait les lecteurs. Qu’ils nous indiquent ne serait-ce que l’adresse de l’appartement ou l’organe qui me cite comme propriétaire en France.

6- Déjà que l’auteur affirme de manière péremptoire, sans laisser place au moindre doute, que l’appartement en question est à proximité de l’ambassade du Bénin en France « en banlieue parisienne » alors que ladite ambassade est plutôt en plein coeur de Paris dans le 16e arrondissement, comme l’a si intelligemment relevé un internaute. Ne prenez pas les citoyens pour des incultes et préparez mieux vos scoops.

7- Que tous ceux qui relayeront de telles informations ultra diffamatoires s’attendent à ce que je ne me contente pas cette fois-ci d’excuses. La liberté de la presse ce n’est pas au mépris de la vérité et des droits des citoyens. Nous devons apprendre à respecter notre prochain quoiqu’en soit nos divergences d’opinion ou de courant politique. Plutôt que d’aiguiser sans cesse la haine des uns contre les autres avec des calomnies, contribuons chacun à son petit niveau à construire notre pays.