Le Bénin, aujourd’hui, est une référence incontestable en matière de microfinance en Afrique. Notre modèle d’interventions de type accompagnement des « social businesses » s’exporte au-delà même du continent. Nous devons en être tous fiers indépendamment de nos convictions politiques. Le mérite ne revient pas seulement au gouvernement mais à l’ensemble des acteurs de ce sous secteur, en l’occurrence, les institutions de microfinance, leurs clients devenus des agents économiques de plein droit, etc.

Le Togo quant à lui va vite et bien. Au Togo, la Finance Inclusive qui est une évolution actuelle de la microfinance, s’inscrit dans la modernité afin de contribuer à la construction d’une économie inclusive, celle qui ne laisse personne sur le tard. La séance de travail tenue ce 24 mars à la présidence de la République Togolaise avec les premiers responsables des Prestataires de Services Financiers (PSF), partenaires du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), et conduite par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé lui-même, dénote de la vision et de la volonté politique indispensables à ce choix socio-économique qui ne saurait prospérer sans une implication franche des pouvoirs publics.IMF2
La cerise sur le gâteau ce mardi fut l’heureuse nouvelle des 100% de remboursements des lignes de crédits accordées par le FNFI aux PSF dans le cadre de la mise en œuvre du produit Accès des Pauvres aux Services Financiers, selon l’approche du faire faire. Une telle prouesse mérite d’être consolidée.
Puisse également, l’exemple Togolais faire école dans d’autres pays africains pour le bonheur des populations marginalisées par le cumul des exclusions qui annihile leurs efforts de résilience.